08/01/2025
À Vernon, le restaurant inclusif K+1 permet à des employés en situation de déficience intellectuelle de gagner en expérience professionnelle. Frédéric Perrot, le gérant, est au cœur de la démarche.
Un an et demi après l’ouverture, le 23 mai 2023, rue d’Albufera à Vernon, le restaurant inclusif K+1 est sans conteste une réussite. Frédéric Perrot, le gérant, manage en salle des employés atteints de déficiences intellectuelles légères, de troubles du spectre autistique ou de trisomie 21. « Certains ne pouvaient même pas tenir une assiette et marcher en même temps », se souvient le responsable en abordant les débuts de l’aventure.
Avec patience et pédagogie, ce dernier a su faire progresser tout le monde, chacun à son rythme. « Ils évoluent à tous les étages, la progression est incroyable, certains jours je ne bouge même pas du comptoir. » Pas évident pour Frédéric Perrot, qui n’avait jamais été en contact avec des employés handicapés avant cette expérience. « Pourtant, je ne me force pas du tout, c’est très simple. J’ai été maître d’apprentissage pendant dix-huit ans, je peux vous dire que c’est largement plus simple avec eux ! Ils sont beaucoup plus motivés et à l’écoute. »
Un Vernonnais pure souche
Le gérant est un local de l’étape, lui qui travaillait déjà dans les locaux lorsque le K+1 n’avait pas encore succédé à la pizzeria Le Lydo. Avant cela, il était déjà employé dans une brasserie, un peu plus haut dans la rue. La réussite du projet se mesure aussi à l’affluence en salle, où il y a « de plus en plus de monde » malgré un contexte économique que le responsable décrit comme « pas mirobolant ».
Un an et demi après l’ouverture, le 23 mai 2023, rue d’Albufera à Vernon, le restaurant inclusif K+1 est sans conteste une réussite. Frédéric Perrot, le gérant, manage en salle des employés atteints de déficiences intellectuelles légères, de troubles du spectre autistique ou de trisomie 21. « Certains ne pouvaient même pas tenir une assiette et marcher en même temps », se souvient le responsable en abordant les débuts de l’aventure.
Avec patience et pédagogie, ce dernier a su faire progresser tout le monde, chacun à son rythme.
Avec patience et pédagogie, ce dernier a su faire progresser tout le monde, chacun à son rythme. « Ils évoluent à tous les étages, la progression est incroyable, certains jours je ne bouge même pas du comptoir. » Pas évident pour Frédéric Perrot, qui n’avait jamais été en contact avec des employés handicapés avant cette expérience. « Pourtant, je ne me force pas du tout, c’est très simple. J’ai été maître d’apprentissage pendant dix-huit ans, je peux vous dire que c’est largement plus simple avec eux ! Ils sont beaucoup plus motivés et à l’écoute. »
Un Vernonnais pure souche
Le gérant est un local de l’étape, lui qui travaillait déjà dans les locaux lorsque le K+1 n’avait pas encore succédé à la pizzeria Le Lydo. Avant cela, il était déjà employé dans une brasserie, un peu plus haut dans la rue. La réussite du projet se mesure aussi à l’affluence en salle, où il y a « de plus en plus de monde » malgré un contexte économique que le responsable décrit comme « pas mirobolant ».
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En semaine, le K+1 sert ainsi une quarantaine de couverts le midi. Le soir, de manière générale, « c’est plus calme à Vernon ». Du côté des employés, si l’un d’eux, « multidyslexique mais doué », a déjà pu être embauché dans un fast-food, les autres ne sont encore qu’à mi-parcours. « On va les garder encore un peu. Je pars sur minimum trois années, maximum quatre. En salle, certains pourront donc partir dans un an ou deux. »